19 de mayo de 2015

Francia: profesores "reaccionarios" en huelga


Pues eso: en Francia, profesores reaccionarios, como todos aquellos de nosotros que no compartimos el modelo logsista y creemos que el centro (si es que tiene que haber alguno) de la enseñanza ha de ser la transmisión del conocimiento, se han declarado en huelga contra la reforma pretendida por el gobierno progresista, por llamarlo de alguna manera, de turno. ¿Les ha llegado la hora de la definitiva degradación de la enseñanza pública vía su conversión en red asistencial-inclusiva-creadora-de-valores-innovadora-centrada-en-el-alumno-y-sus-necesidades-y-abierta-a-la-comunidad-padres-ayuntamientos-y-sobre-todo-empresas? Esperemos que, como Asterix, resistan donde nosotros no pudimos.

"Dans le cortège, Le Figaro a croisé Julie et Caroline, des enseignantes d'histoire et de sciences de la vie et de la terre venues de Bondy: «Nous ne voulons pas être réduites à des animatrices socioculturelles ou animer des groupes de parole. Nous enseignons des connaissances». La première insiste sur le fait qu'en histoire-géographie, «on fait de l'histoire-géographie, on enseigne des dates, la chronologie». Cécile Le Rétif, professeur de sciences de la vie et de la terre venue du collège parisien Courteline craint, comme la plupart des professeurs rencontrés dans le cortège, que les EPI, les fameux projets interdisciplinaires prévus par la réforme, ne viennent amputer sa discipline. «Les EPI, c'est joli mais ça n'apporte pas le savoir aux enfants. Le plus important, ce sont les fondamentaux. Dans les classes de latinistes, il y a aussi des enfants issus de milieux défavorisés. Pourquoi la ministre nous caricature-t-elle?», fait aussi observer cette professeure de français venue d'un collège des Yvelines.
«C'est le nivellement par le bas. Les programmes de physique sont allégés de toute difficultés mathématiques» pour Sophie, prof de physique quand Frédérique, latiniste «de gauche», indique qu'elle est «opposée à cette réforme qui enlève des heures de cours aux élèves» au profit des EPI. Pour Jean, professeur d'anglais à la Garenne Colombes, «les classes européennes ne sont pas réservées à l'élite. Nos élèves sont de tous milieux et origines.». Pour ces manifestants, l'autonomie accrue des établissements ne peut qu'augmenter les inégalités."

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